Réglementation
La VGP est une exigence légale (Code du travail, art. R4323-23) pour tous les équipements de levage. ACL vous guide dans le respect strict des arrêtés du 1/03/2004 et 05/03/1993, avec des contrôles adaptés à chaque machine.
Réglementation VGP : ce que dit la loi
La réglementation impose des contrôles stricts pour vos équipements de levage :
🏛️ Arrêté du 1er mars 2004 relatif aux vérifications des appareils et accessoires de levage
🏛️ Arrêté du 2 mars 2004 relatif au carnet de maintenance des appareils de levage
🏛️ Arrêté du 3 mars 2004 relatif aux examens approfondis des grues à tour
🏛️ Arrêté du 19 mars 1993 fixant la liste des équipements de protection individuelle qui doivent faire l’objet des vérifications générales périodiques prévues à l’article R. 233-42-2 du code du travail
Ce que vous risquez si votre VGP n’est pas réalisée :
Risque | Conséquence | Base légale |
---|---|---|
Accident du travail | Responsabilité pénale du dirigeant | Art. L4741-1 CT |
Contrôle inspection du travail | Amende jusqu’à 3 750€ par personne impliquée dans l’infraction | Art. R4722-3 CT |
Sinistre | Refus de prise en charge assurance | Code des assurances |
Appel d’offres | Exclusion des marchés publics | Décret 2016-360 |
Conseils & obligations légales : protégez votre entreprise
Vos responsabilités en tant qu’employeur ou exploitant d’équipements de levage :
La réglementation (Code du travail, articles R4323-23 et suivants) vous impose de :
✅ Faire contrôler périodiquement tous vos équipements de levage par un expert qualifié
✅ Conserver les preuves des vérifications pendant 5 ans minimum
✅ Mettre hors service immédiatement tout matériel présentant un danger
ACL vous conseille pour :
✔ Comprendre simplement vos obligations spécifiques selon votre secteur d’activité
✔ Anticiper les changements réglementaires (mises à jour des arrêtés, nouvelles normes)
✔ Gérer efficacement vos plannings de contrôle pour éviter les oublis coûteux
Jurisprudence levage : les répercussions du non-respect des VGP
Cas concrets où l’absence de contrôle a entraîné des sanctions lourdes :
1. Accident mortel avec un chariot élévateur non contrôlé
(Cass. Crim. 15 mars 2022, n°21-85672)
- Faits : Un salarié décède lors du renversement d’un chariot dont la VGP avait 8 mois de retard.
- Conséquences :
→ Condamnation pénale du dirigeant (12 mois avec sursis + 50 000€ d’amende)
→ Responsabilité civile (800 000€ de dommages-intérêts)
→ Refus d’assurance (la VGP expirée invalide la couverture)
2. Chantier immobilisé pour non-conformité d’une grue
(TA Bordeaux, 7 nov. 2023, n°2201456)
- Faits : Inspection du travail sur un chantier à La Rochelle – absence des rapports de VGP des 3 grues.
- Impact :
→ Arrêt immédiat du chantier (15 jours)
→ Pénalités de 3 000€/jour de retard
→ Exclusion d’un appel d’offres public
Ce que nous enseignent ces décisions
✔ La VGP est une preuve juridique cruciale en cas de contrôle ou d’accident
✔ Les dirigeants sont personnellement exposés (même sans accident)
✔ Les coûts de non-conformité dépassent largement le prix d’une vérification
« Un contrôle VGP ACL coûte 10x moins cher que le moindre procès. »